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Bactéricide ou bactériostatique ? Focus sur les actions bactériologiques des matériaux de construction Actualité du
La lutte contre les infections, la prolifération des virus ou des bactéries est une bataille du quotidien dans de nombreux secteurs. Les établissements de santé et de soins, les laboratoires de recherches et les sites industriels de production agro-alimentaire les combattent au quotidien avec des protocoles d'hygiène et de nettoyage strict.
On remarque aussi que de plus en plus d'établissements qui reçoivent du public (ERP) comme les grandes surfaces ou les administrations adoptent des solutions de lutte contre les germes. Il est désormais fréquent de voir des distributeurs de solutions hydro-alcoolique sur les banques d'accueil ou des lingettes désinfectantes destinées aux chariots aux entrées des supermarchés.
Ces mesures préventives contre les infections pathogènes mises en place par les institutions ou les sites publics nous rassurent tous. La détection de nouvelles souches de super-bactéries résistantes aux antibiotiques et les infections nosocomiales renforcent les interrogations sanitaires et les craintes publiques sur l'hygiène. Selon l'enquête nationale menée par l’Institut de veille sanitaire, on dénombre chaque année 750 000 infections nosocomiales qui donnent lieu à 4 000 décès rien qu'en France.
Sur les 5 à 10 millions de types de bactéries présumées existantes, trois souches bactériennes sont à l'origine de la moitié des cas d'infections nosocomiales. Les souches bactériennes Escherichia coli représentent 26 % des infections, les Staphylococcus aureus sont responsables de 16 % des contaminations et les souches Pseudomonas aeruginosa infectent 8,4 % des malades. Ces souches sont donc les premières à maîtriser afin d'assurer un environnement moins propice au développement des infections nosocomiales.
Le ministère des Solidarités et de la Santé a d'ailleurs mis en place un portail de signalement des événements de santé indésirables depuis mars 2017. Plus de 40 000 cas y sont déjà recensés et servent à lire distinctement la concentration et les cas de sécurité sanitaire inquiétants.
Les matériaux de construction doivent contribuer à la bonne hygiène d'un bâtiment
Des méthodes de conception des bâtiments et des matériaux de construction permettent de lutter contre les infections, mais quels sont-ils ? Outre la mise en place et l'application systématique de protocoles et mesures d'hygiène drastiques, des matériaux de construction et des modèles de conception limitent la prolifération des germes ou tuent les bactéries dans nos environnements de vie.
Par exemple, dès la conception des ouvrages, construire les sols de manière à permettre une évacuation adéquate des eaux de nettoyage et opter pour des coins arrondis entre les murs, les sols et les plafonds contribuent à une bonne nettoyablilité de l'ouvrage.
A ce titre, les industries spécialisées dans la conception de matériaux de construction ont développé des produits adaptés aux contraintes en milieux sensibles. Certaines finitions du second-œuvre sont étanches. C'est le cas de certains couvre-joints agrémentés de membranes imperméables conçus pour les joints de sols et de murs ou de plinthe soudable. Ces solutions empêchent l'infiltration de l'eau et la prolifération des bactéries, friandes des milieux humides ou la température est comprise entre 4° et 60 °C.
Cette précaution, tout comme limiter le nombre de joints de carrelage réalisés au mortier et de leur préférer des solutions thermosoudés au silicone, évite aussi une multiplication accrue des bactéries. Il faut garder en tête que l'ensemble des zones difficiles à nettoyer seront de véritables nids à microbes, et ce, d'autant plus si la surface est poreuse, comme une plaque de plâtre.
Ainsi, les plaques de revêtement murales en résine plastique ou acrovynilique présentent de nombreux avantages pour les environnements à haut risque infectieux. Leur grand format limite le nombre de joints et leur surface non poreuse se nettoie facilement. Ces armes passives aussi déclinées en profilés (pare-chocs et protections d'angles) présentent l'avantage de protéger les murs des dégradations et des brèches, interstices tout autant appréciés des microbes. Pour aller plus loin dans la lutte contre les infections pathogènes, les industriels du bâtiment déclinent ces matériaux de construction ainsi que des profilés d'aide à la mobilité (main-courante, rampes…) avec différentes propriétés efficace contre les bactéries, majoritairement bactéricide ou bactériostatique.
Mais concrètement, quelle action bactériologique permet de lutter contre l'apparition d'un biofilm pathogène sur les surfaces ?
Les surfaces dites bactériostatiques empêchent momentanément la multiplication des bactéries dans des conditions définies d'emploi (les souches concernées et la durée d'action sur les bactéries sont déterminées). La prolifération est inhibée mais les bactéries ne sont pas tuées. Tandis que les surfaces dites bactéricides tuent les bactéries, toujours dans des conditions définies. Le terme antibactérien qualifie quant à lui un produit ou un procédé dont l'activité n'est pas explicitement précisée. Ce terme flou ne précise pas l'action ni les spectres bactériens couverts. Il peut très bien s'agir d'une action bactéricide ou bactériostatique.
Ces nuances sont essentielles à connaître et à considérer si le lieu à préserver est un environnement sensible. On remarque trop souvent que beaucoup d'industriels utilisent les termes antibactérien ou bactériostatique sans fournir le moindre rapport de tests. L'évaluation est uniquement basée sur le fait que la surface du revêtement est lisse et donc plus facile à nettoyer. L'entretien est plus rapide et il peut être intégré plus fréquemment dans des routines de nettoyage. En toute logique les bactéries y adhèrent moins facilement et elles sont moins nombreuses. Il faut donc plus y voir un revêtement propice à une hygiène rigoureuse qu'un produit aux vertus antimicrobiennes ou antibactériennes.
Quelles sont les normes appliquées aux matériaux de second-oeuvre ?
Inspirée de la rigoureuse norme japonaise JIS Z 2801, la norme internationale ISO 22196 (Plastiques - Mesurage de l'action antibactérienne sur les surfaces en plastique) teste l'efficacité antibactérienne et antimicrobienne des surfaces non poreuses, en plastique ou pour les dérivés du plastique. La norme NF EN 1040 quant à elle évalue la bactéricidie, c’est-à-dire la capacité de tuer des bactéries végétatives de spectres définis dans la norme. Un projet de norme (PR) NF S90-700 (Méthode d'évaluation de l'activité bactéricide de base d'une surface non poreuse) est encore au stade de l’enquête publique mais devrait prochainement être publiée. Cette future norme française (NF) n’aurait cependant pas l’envergure internationale ISO (International Organization for Standardization).
A propos d'Acrovyn® Bactéricide ?
L'action bactéricide assurée par les revêtements muraux Acrovyn® Bactéricide est la seule sur le marché qui permet de tuer deux des trois souches responsables de la moitié des infections nosocomiales, relevées par l'Institut de veille sanitaire. Tableau des souches bactériennes concernées pour une plaque Acrovyn® bactéricide : Activité testée selon la norme ISO 22196 et interprété selon la norme NF EN 1040.
On remarque aussi que de plus en plus d'établissements qui reçoivent du public (ERP) comme les grandes surfaces ou les administrations adoptent des solutions de lutte contre les germes. Il est désormais fréquent de voir des distributeurs de solutions hydro-alcoolique sur les banques d'accueil ou des lingettes désinfectantes destinées aux chariots aux entrées des supermarchés.
Ces mesures préventives contre les infections pathogènes mises en place par les institutions ou les sites publics nous rassurent tous. La détection de nouvelles souches de super-bactéries résistantes aux antibiotiques et les infections nosocomiales renforcent les interrogations sanitaires et les craintes publiques sur l'hygiène. Selon l'enquête nationale menée par l’Institut de veille sanitaire, on dénombre chaque année 750 000 infections nosocomiales qui donnent lieu à 4 000 décès rien qu'en France.
Sur les 5 à 10 millions de types de bactéries présumées existantes, trois souches bactériennes sont à l'origine de la moitié des cas d'infections nosocomiales. Les souches bactériennes Escherichia coli représentent 26 % des infections, les Staphylococcus aureus sont responsables de 16 % des contaminations et les souches Pseudomonas aeruginosa infectent 8,4 % des malades. Ces souches sont donc les premières à maîtriser afin d'assurer un environnement moins propice au développement des infections nosocomiales.
Le ministère des Solidarités et de la Santé a d'ailleurs mis en place un portail de signalement des événements de santé indésirables depuis mars 2017. Plus de 40 000 cas y sont déjà recensés et servent à lire distinctement la concentration et les cas de sécurité sanitaire inquiétants.
Les matériaux de construction doivent contribuer à la bonne hygiène d'un bâtiment
Des méthodes de conception des bâtiments et des matériaux de construction permettent de lutter contre les infections, mais quels sont-ils ? Outre la mise en place et l'application systématique de protocoles et mesures d'hygiène drastiques, des matériaux de construction et des modèles de conception limitent la prolifération des germes ou tuent les bactéries dans nos environnements de vie.
Par exemple, dès la conception des ouvrages, construire les sols de manière à permettre une évacuation adéquate des eaux de nettoyage et opter pour des coins arrondis entre les murs, les sols et les plafonds contribuent à une bonne nettoyablilité de l'ouvrage.
A ce titre, les industries spécialisées dans la conception de matériaux de construction ont développé des produits adaptés aux contraintes en milieux sensibles. Certaines finitions du second-œuvre sont étanches. C'est le cas de certains couvre-joints agrémentés de membranes imperméables conçus pour les joints de sols et de murs ou de plinthe soudable. Ces solutions empêchent l'infiltration de l'eau et la prolifération des bactéries, friandes des milieux humides ou la température est comprise entre 4° et 60 °C.
Cette précaution, tout comme limiter le nombre de joints de carrelage réalisés au mortier et de leur préférer des solutions thermosoudés au silicone, évite aussi une multiplication accrue des bactéries. Il faut garder en tête que l'ensemble des zones difficiles à nettoyer seront de véritables nids à microbes, et ce, d'autant plus si la surface est poreuse, comme une plaque de plâtre.
Ainsi, les plaques de revêtement murales en résine plastique ou acrovynilique présentent de nombreux avantages pour les environnements à haut risque infectieux. Leur grand format limite le nombre de joints et leur surface non poreuse se nettoie facilement. Ces armes passives aussi déclinées en profilés (pare-chocs et protections d'angles) présentent l'avantage de protéger les murs des dégradations et des brèches, interstices tout autant appréciés des microbes. Pour aller plus loin dans la lutte contre les infections pathogènes, les industriels du bâtiment déclinent ces matériaux de construction ainsi que des profilés d'aide à la mobilité (main-courante, rampes…) avec différentes propriétés efficace contre les bactéries, majoritairement bactéricide ou bactériostatique.
Mais concrètement, quelle action bactériologique permet de lutter contre l'apparition d'un biofilm pathogène sur les surfaces ?
Les surfaces dites bactériostatiques empêchent momentanément la multiplication des bactéries dans des conditions définies d'emploi (les souches concernées et la durée d'action sur les bactéries sont déterminées). La prolifération est inhibée mais les bactéries ne sont pas tuées. Tandis que les surfaces dites bactéricides tuent les bactéries, toujours dans des conditions définies. Le terme antibactérien qualifie quant à lui un produit ou un procédé dont l'activité n'est pas explicitement précisée. Ce terme flou ne précise pas l'action ni les spectres bactériens couverts. Il peut très bien s'agir d'une action bactéricide ou bactériostatique.
Ces nuances sont essentielles à connaître et à considérer si le lieu à préserver est un environnement sensible. On remarque trop souvent que beaucoup d'industriels utilisent les termes antibactérien ou bactériostatique sans fournir le moindre rapport de tests. L'évaluation est uniquement basée sur le fait que la surface du revêtement est lisse et donc plus facile à nettoyer. L'entretien est plus rapide et il peut être intégré plus fréquemment dans des routines de nettoyage. En toute logique les bactéries y adhèrent moins facilement et elles sont moins nombreuses. Il faut donc plus y voir un revêtement propice à une hygiène rigoureuse qu'un produit aux vertus antimicrobiennes ou antibactériennes.
Quelles sont les normes appliquées aux matériaux de second-oeuvre ?
Inspirée de la rigoureuse norme japonaise JIS Z 2801, la norme internationale ISO 22196 (Plastiques - Mesurage de l'action antibactérienne sur les surfaces en plastique) teste l'efficacité antibactérienne et antimicrobienne des surfaces non poreuses, en plastique ou pour les dérivés du plastique. La norme NF EN 1040 quant à elle évalue la bactéricidie, c’est-à-dire la capacité de tuer des bactéries végétatives de spectres définis dans la norme. Un projet de norme (PR) NF S90-700 (Méthode d'évaluation de l'activité bactéricide de base d'une surface non poreuse) est encore au stade de l’enquête publique mais devrait prochainement être publiée. Cette future norme française (NF) n’aurait cependant pas l’envergure internationale ISO (International Organization for Standardization).
A propos d'Acrovyn® Bactéricide ?
L'action bactéricide assurée par les revêtements muraux Acrovyn® Bactéricide est la seule sur le marché qui permet de tuer deux des trois souches responsables de la moitié des infections nosocomiales, relevées par l'Institut de veille sanitaire. Tableau des souches bactériennes concernées pour une plaque Acrovyn® bactéricide : Activité testée selon la norme ISO 22196 et interprété selon la norme NF EN 1040.
